400 réponses au sondage de l’ARES !

Voilà maintenant plus d’un mois que les étudiants de l’Université Paris-Saclay ont pu répondre au sondage lancé par l’ARES et donner leur avis et exprimer leurs besoins sur le futur réseau étudiant du plateau de Saclay.

Plus de quatre-cent réponses d’étudiants des campus de l’ENS Cachan et CentraleSupélec (Gif et Châtenay) et quelques réponses de non-résidents permettent de mieux saisir les attentes des futurs usagers de l’Internet sur le campus.

Quelques chiffres : vous êtes 75% à utiliser très régulièrement des services de streaming HD et 60% à télécharger régulièrement des fichiers volumineux. La moitié d’entre vous utilise régulièrement Skype en vidéo et encore plus synchronise des fichiers dans le cloud. En résumé : les étudiants ont besoin de bande-passante à toute heure du jour et de la nuit ! Pour 85% d’entre vous, le support et l’aide apportés par les associations réseau sont très importants pour le campus de Paris-Saclay.

L’ARES s’inspire également des idées des étudiants : une couverture WiFi irréprochable est une évidence pour l’ensemble des étudiants, mais aussi des projets communautaires à une échelle multi-campus et une communication plus importante autour du projet. Nous répondrons bien sûr à toutes les questions que nous ont posées les étudiants.

Pour faire partie du projet, en savoir plus, partager des idées ou poser une question, c’est par mail à contact@myares.fr ou sur Twitter en suivant @AresReseaux !

L'ARES, acteur étudiant du campus de Paris-Saclay : pour Internet, mais pas seulement !

L’ARES rencontre de nombreux acteurs de l’Université Paris-Saclay sur le chemin de l’Internet étudiant à Paris-Saclay : ces acteurs sont aussi bien académiques, tels que l’Université Paris-Saclay elle-même ou les établissements qui en sont membres, que des constructeurs, des datacenters et même d’autres opérateurs de télécommunications ! S’investir à l’ARES, c’est donc bel et bien être un étudiant engagé, et apprendre les nombreux aspects que les actions d’un Fournisseur d’Accès Internet (FAI) au quotidien impliquent.

Cette semaine, des étudiants s’investissant auprès de l’ARES se sont vus offrir l’opportunité de participer à deux ateliers à thème ayant pour but d’organiser le futur Learning Center de l’université Paris-Saclay du Moulon. Ce Learning Center comprendra notamment la bibliothèque de ce quartier de l’université. L’ARES est donc conviée pour que des étudiants membres des associations réseaux puissent donner une vision étudiante du Learning Center. Les thèmes en questions sont l’accueil et la convivialité.

Le projet ARES, déjà un an de collaboration entre étudiants, écoles et collectivités

Le 16 avril 2015 se réunissaient pour la première fois dans une même pièce les étudiants qui allaient fonder l’ARES : les représentants de Supélec Rézo, du Crans et de VIA signent le début d’une belle aventure.

Les premières réunions techniques sur la possibilité de créer un réseau étudiant indépendant d’accès Internet sur le plateau du Moulon ont suivi dès les premières semaines du projet. Le nom « ARES » est prononcé pour la première fois en juin 2015, à l’occasion de la décision de créer une association commune. Pendant l’été sont rédigés la première version des statuts qui prévoient alors une fédération des associations réseaux.

L’ARES, Association des Réseaux Étudiants de Paris-Saclay, est officiellement fondée le 03 décembre 2015 après quelques mois d’activité : elle a ainsi rédigé un dossier technique à l’attention des maîtres d’ouvrages et des DSI, et pu présenter son projet à ce qui deviendra l’Établissement Public d’Aménagement Paris-Saclay.
Peu après, les premiers contacts sont noués avec Aurore, fédération étudiante de l’Université Paris-Saclay et avec l’opérateur éthique Quantic Telecom.
Le 11 janvier 2016, l’ARES est reconnue comme FAI par l’ARCEP, régulateur des télécoms. Le projet leur est d’ailleurs présenté peu après en personne pour établir une feuille de route du projet.

L’ARES s’attèle ensuite à un nouveau chantier, le WiFi dans les résidences, avec la publication d’un nouveau dossier. Ce dossier confirme l’implication et la compétence du collège technique qui compose l’ARES, fier de deux décennies d’expérience en matière de réseau étudiant.
La structure de l’ARES s’affine et s’ouvre à toute la vie associative : son énergie fédératrice lui permet de joindre et représenter l’Université Paris-Saclay sur son stand aux RUE de mars 2016, au Palais des Congrès.

Le projet continue ! Pour en faire partie, en savoir plus, partager des idées ou poser une question, c’est par mail à contact@myares.fr ou sur Twitter en suivant @AresReseaux !

Liens vers les chronologies du projet ARES :
https://ares.fr/pdf/ares-timeline-1.pdf
https://ares.fr/pdf/ares-timeline-2.pdf

Le projet ARES s’associe à la fédération Aurore du campus de l’Université Paris-Sud

Initié par des étudiants de CentraleSupélec et de l’ENS Cachan, le projet ARES d’un accès Internet étudiant intéresse de plus en plus de monde dans cet écosystème universitaire : la fédération Aurore qui fournit depuis des années un accès Internet aux 2000 résidents du campus de l’Université Paris-Sud à Orsay s’allie à son tour au projet. Elle espère ainsi à terme proposer à ses adhérents un accès Internet haut-débit et neutre au meilleur prix en utilisant les liens mis à disposition par l’ARES sur tout le plateau.

Fournir un accès Internet à la fédération Aurore signifie que le nombre d’étudiants touchés par le projet ARES atteindra 4500 en 2017 et plus de 5000 en 2018.

Site de la fédération Aurore : http://fede-aurore.net

Pour en savoir plus sur le projet ARES, partager des idées ou poser une question, c’est par mail à contact@myares.fr ou sur Twitter en suivant @AresReseaux !

La structure de l’ARES se précise : un modèle pour enrichir et stimuler la vie associative

Le projet ARES est mené par des étudiants de l’Université Paris-Saclay qui ont en tête un objectif commun : créer les structures et infrastructures nécessaires pour proposer aux résidents du plateau du Moulon un accès à Internet géré par des étudiants, indépendant de toute force politique ou financière et à un prix juste. Mais cela va encore plus loin et ne se limite pas à, comme une entreprise le ferait, fournir un service contre une rétribution.

Si cet « objectif Internet » est déjà très présent dans les nombreux campus où des étudiants ont la responsabilité de l’accès Internet et d’autres services numériques, l’expérience montre par ailleurs que ces associations FAI sont de véritables incubateurs de projets innovants dans le domaine du numérique, des réseaux et des nouvelles technologies. Ces projets étudiants sont même, dans certains établissements comme CentraleSupélec, reconnus par la Direction des Études et considérés comme faisant partie intégrante de la formation des élèves. Cela n’est pas sans raison, lorsque l’on songe que ces associations d’informatique de de réseau voient parmi leurs rangs les futurs leaders du numérique et complètent les formations aux métiers pointus du digital en entreprise.

L’ARES a pleinement conscience de cette force et du potentiel de cette activité engendrée autour de son noyau de gestion d’accès Internet et de services numériques, et compte se structurer juridiquement et financièrement pour d’une part accomplir au mieux sa mission première d’accès Internet, et d’autre part accueillir toute vie associative autour du numérique qui le souhaite pour l’encourager et la stimuler.

L’ARES se positionne ainsi comme un FAI associatif étudiant qui compte ses adhérents parmi les résidents du plateau du Moulon, tout en ayant une structure d’association-mère qui accueille des associations d’informatique, de numérique et autres domaines d’innovation afin de les soutenir financièrement et ainsi encourager de nouveaux projets qui font le rayonnement des étudiants et des établissements en France et dans le monde.

Pour en savoir plus sur le projet ARES, partager des idées ou poser une question, c’est par mail à contact@myares.fr ou sur Twitter en suivant @AresReseaux !

L’ARES déclarée « opérateur télécom » et recommandations de l’ARCEP

L’ARES est déclarée à l’ARCEP ! Qu’est-ce que cela signifie ?

L’ARCEP est l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes : arbitre expert et neutre au statut d’autorité administrative indépendante, elle est l’architecte et le gardien des réseaux d’échanges en France. Elle veille à l’interopérabilité, la compétitivité, la décentralisation, la libre concurrence des réseaux de communication, tout en étant le garant de la liberté et la sécurité des utilisateurs de ces réseaux.

L’ARES a acquis le statut d’opérateur en se déclarant à l’ARCEP, et bénéficie ainsi des mêmes droits et devoirs que les plus grands opérateurs de télécom : le bureau de l’ARES a pu rencontrer une équipe de l’ARCEP afin d’établir une première feuille de route du projet et recevoir son soutien.

L’obligation de respect de la neutralité de l’Internet implique notamment de veiller à l’absence de filtrage discriminant afin de garantir aux utilisateurs un Internet le plus ouvert possible et ainsi encourager l’innovation et respecter la vie privée et la liberté d’expression. Cela bien sûr sans négliger la sécurité et la protection des utilisateurs qui peuvent s’exposer volontairement ou non aux dangers de l’Internet. Nos réseaux indépendants du plateau du Moulon seront ouverts à tous les habitants des résidences Crous et Césal pour leur assurer la meilleure qualité de service possible à un prix juste.

L’ARES construit l’avenir de l’Internet sur le plateau de Saclay et travaille à cette problématique auprès des collectivités locales, des opérateurs et des établissements de l’université Paris-Saclay.

Pour en savoir plus, se rendre sur le site de l’ARCEP : http://arcep.fr.

La couverture WiFi du plateau de Saclay vue par l’ARES

L’ARES présente une nouvelle publication (https://ares.fr/pdf/etude-ARES-couverture-wifi-sur-le-plateau-du-Moulon.pdf) qui est le fruit d’un travail collectif de la part de ses membres : l’Association des Réseaux Étudiants de Paris-Saclay présente les technologies WiFi, leurs enjeux et leur implantation dans les espaces du campus de l’Université Paris-Saclay pour assurer une couverture optimale dans un campus voué à être la vitrine française de la technologie et de l’IoT.

En s’appuyant sur l’expérience des associations FAI étudiantes qui déploient ces technologies depuis des années, une analyse critique est menée après avoir présenté un état de l’art des technologies WiFi. Des recommandations sont ensuite émises en tenant compte des technologies futures, des innovations mais également de la sécurité et de l’authentification des utilisateurs.

Après sa précédente étude sur le déploiement de la fibre optique dans les résidences, l’ARES démontre une fois de plus son implication et son expertise dans les télécommunications, dans le but de proposer un accès Internet à prix juste géré par des étudiants aux résidents du plateau du Moulon.

Pour accéder à l’étude : https://ares.fr/pdf/etude-ARES-couverture-wifi-sur-le-plateau-du-Moulon.pdf.
Pour les autres publications de l’ARES : https://ares.fr/publications.html.

Ces ordinateurs qui abandonnent le port Ethernet

Quel matériel utilisent les internautes pour se connecter à Internet ?

Les ordinateurs de bureau continuent de profiter de l’essor des offres « très haut débit » des opérateurs qui s’appuient sur un déploiement de la fibre optique à l’échelle nationale pour acheminer toujours plus de débit vers les abonnés. Seulement, aucun ordinateur personnel à ce jour n’est doté de connectique fibre, et cela ne risque pas de se produire avant longtemps si l’on compte sur le fort développement des technologies WiFi : de plus en plus de matériels ne supportent que le WiFi en se débarrassant des encombrants ports Ethernet RJ45 ou en se dotant de ports plus discrets comme Thunderbolt.

Combien d’ordinateurs ne disposent plus de connectique RJ45 et se reposent uniquement sur le WiFi ?

Plus de 300 millions de PC sont vendus chaque année à travers le monde ([1] et [2]) dont 200 millions d’ordinateurs portables [2], tandis que Apple annonce vendre 20 millions de Mac par an [3]. En considérant que tous les Mac vendus ne sont pas des portables bien qu’en majorité cela soit le cas (75% selon [4]), et que tous les ultrabooks vendus ne sont pas des Mac (seulement la moitié selon [5]), il est possible de considérer que près de 30 millions d’ordinateurs portables par an sont vendus sans connectique RJ45, soit près de 10% des ordinateurs et 15% des ordinateurs portables.

Ces proportions s’annoncent de plus en plus importantes à mesure que les constructeurs comme Apple arrêtent la production d’ordinateurs portables avec des ports Ethernet.

[1] http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-le-marche-des-pc-39380521.htm
[2] http://www.statista.com/statistics/272595/global-shipments-forecast-for-tablets-laptops-and-desktop-pcs/
[3] https://www.apple.com/pr/pdf/q1fy16datasum.pdf
[4] http://consomac.fr/news-1619-le-mac-perd-du-terrain-en-france.html
[5] http://www.tomsguide.fr/actualite/Ultrabook-MacBookAir-Apple,21749.html

Quelle bande passante sera consommée sur le plateau de Saclay ?

Pour l’étude complète et les sources, consulter https://ares.fr/pdf/etude-ARES-deploiement-fibre-saclay.pdf.
L’objectif n’est pas d’essayer de prédire l’avenir sur l’utilisation à long terme d’internet (ce qui serait illusoire), mais d’essayer d’obtenir un ordre de grandeur réaliste de l’augmentation de l’utilisation de la bande passante qui sera nécessaire dans les prochaines décennies pour les étudiants du plateau de Saclay.
Jusqu’ici, la demande en bande passante a augmenté de manière exponentielle, et la tendance se poursuivra pour au moins les 5 années à venir. Il est à noter que le débit consommé double tous les deux ans environ, amenant les utilisateurs actuels de « très haut débit » (30Mbps) à dépasser le Gigabit par seconde (1Gbps) après 2025 seulement, débit encore inférieur aux capacités actuelles du cuivre RJ45.
Au vu des tendances actuelles, c’est le trafic vidéo qui représente et représentera une partie très majoritaire de la consommation de bande-passante. La vidéo est la technologie la plus gourmande : aux États-Unis, Netflix accapare 1/3 du trafic aux heures de pointe, et en 2012 la vidéo représentait 90% du débit français. Les infrastructures suivront donc le besoin en vidéo.
On a vu une augmentation exponentielle des résolutions proposées pour les supports de vidéo : DVD puis 7201280, 10801920, et maintenant 4K et supérieur, ce qui s’accompagne d’une augmentation de la bande passante pour consommer ces médias toujours plus lourds. Sans oublier les technologies 3D qui commencent à arriver sur le marché et sont susceptibles de consommer plus de bande passante.
Il est en fait probable que l’augmentation effrénée du nombre de pixels des appareils électroniques cesse en raison de la limite des yeux à distinguer deux résolutions très élevées.
Il est bon de rappeler que peu d’étudiants ont une télévision ou un moniteur indépendant de leur PC dans leur chambre ou logement universitaire.  
Avec 1 Gbps, 90 secondes sont suffisantes pour télécharger un film en Full HD, et avec 10 Gbps, moins de dix secondes suffisent.
On annonce un premier film 4K à 140 Go, soit moins de 2 minutes avec 10 Gbps, et moins de 20 minutes avec 1 Gbps. Avec le progrès des technologies de compression multimédia, il est attendu qu’à l’avenir, pour une même qualité d’image, le débit nécessaire sera moindre : un film 4K sera raisonnablement disponible pour moins de 40 Go, ce qui représente à peine plus de cinq minutes avec 1Gbps.
En ce qui concerne la lecture en flux “streaming”, pour des services comme YouTube ou Netflix, 1 Gbps ou 10 Gbps permettront une lecture totalement fluide. De même donc pour les jeux vidéo, même avec le jeu en ligne en haute définition vidéo et audio qui consomme une bande-passante importante.
Pour une immense majorité d’utilisateurs, la terminaison en Ethernet cuivré (jusqu’à 10Gbps) est technologiquement justifiée pendant encore longtemps : la fibre jusque chez l’habitant n’est pas prévue pour tout de suite et ne répond pas à un besoin ni immédiat ni futur.
Pour l’étude complète et les sources, consulter https://ares.fr/pdf/etude-ARES-deploiement-fibre-saclay.pdf.

La fibre à Saclay, quel déploiement pour les résidences du plateau du Moulon ?

Dans sa préparation à la gestion des réseaux de télécommunication de plusieurs résidences du plateau du Moulon, l’ARES met à disposition les résultats de son étude préliminaire : (http://ares.fr/pdf/etude-ARES-deploiement-fibre-saclay.pdf) laquelle offre une vue globale du contexte de déploiement de la fibre sur le nouveau campus. Quelle configuration adopter pour fournir une connexion optimale ?

En s’appuyant sur l’expérience de ses responsables techniques et sur les prévisions d’évolution de l’utilisation de la bande-passante, nous proposons un avis documenté sur l’avenir du cuivre et de la fibre. Au cœur de nos volontés nous mettons en avant l’évolutivité des installations afin de faciliter l’adaptation du campus aux progrès à venir en matière de réseau.

Ce dossier manifeste ainsi l’ambition de la fédération de partager son expertise avec les autres acteurs participant à la réalisation du projet Paris-Saclay, notamment la CPS (Communauté Paris-Saclay, anciennement CAPS) et les aménageurs des résidences du Moulon.

Échangez vos idées avec nous sur Facebook, Twitter et par mail pour faire avancer le futur campus connecté !

Communiqué de presse disponible ici : http://ares.fr/presse.html